Panneaux lumineux départementaux
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Les 72 panneaux numériques ont été commandés par le conseil départemental en 2019 à l’opérateur JCDecaux. Il s’agit d’un marché signé pour 15 ans pour l’installation des panneaux numériques dans 34 des 36 communes du département. En 2019, c’est Laurent Vastel, alors conseiller départemental du canton de Châtillon, qui a donc voté pour cette délibération.
https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/hauts-de-seine-ces-nouveaux-panneaux-numeriques-qui-font-debat-10-04-2019-8050461.php
Les panneaux n’ont pas pu être tous installés en 2019, et encore moins en 2020 et 2021 du fait de l’épidémie de COVID.
Le 10 mars 2022, Astrid Brobecker, conseillère départementale a reçu un mail lui proposant une réunion avec la direction des mobilités du département, les services techniques de la ville, le maire et JCDecaux concernant le déploiement des mobiliers urbains sur la commune :

Le jour même, elle a répondu qu’elle était disponible sur les 3 créneaux :

Le 11 mars 2023, il lui a été répondu que ce courrier lui avait été transmis par erreur et que finalement, elle n’était pas conviée… :

Ainsi, il s’agit d’un sujet porté par le département et validé par le maire. Les villes acceptent souvent car elles y trouvent un intérêt financier.
En revanche c’est 12 565 kW·h par panneau et par année de consommation électrique pour ceux de taille équivalente proposés par JCDecaux à Paris en 2017 et 25 % d’accidents en plus à proximité de panneaux numériques d’après l’étude de l’université d’Alabama de 2017, qui s’intéressait toutefois à des panneaux de grande taille.

C’est pourquoi, à plusieurs reprises, Maxime Messier et Astrid Brobecker ont critiqué ces installations :

Être dans l’opposition ne permet hélas pas de décider des orientations politiques qui sont prises par la majorité. Cela permet en revanche, en principe, de débattre. Cela permet aussi d’informer, voire d’alerter, les citoyens. Les écologistes dénoncent l’occupation illégitime de l’espace public par ces panneaux et poursuivent leurs actions en faveur de la sobriété.

Astrid Brobecker & Maxime Messier