Qualité de vie, environnement : une dégradation vraiment inéluctable ?
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Dans les années 70, la mobilisation de citoyens visionnaires a permis d’éviter qu’une autoroute, l’A10, ne traverse notre ville de part en part. Au lieu de ce désastre, la Coulée Verte a vu le jour il y a près de 30 ans. Cet espace de circulation et de respiration contribue à rendre notre ville agréable, à taille humaine.

Notre maire, aujourd’hui, préfère se mobiliser contre la piétonisation des voies sur berges à Paris. Pourquoi déployer ailleurs ce qui fait, ici, notre agrément ? La « politique environnementale » à Fontenay-aux-Roses se résume à la pulvérisation d’herbicides de type glyphosate tant que la loi ne l’interdisait pas, l’abattage plus opportuniste que préventif des arbres dits malades, des opérations propreté ponctuelles, et aucun plan de circulations douces. Un peu de cosmétique et surtout pas d’approche globale.

La préoccupation de Monsieur Vastel serait plutôt de densifier rapidement notre ville. Car c’est bien connu, la qualité de vie se mesure à l’aune de l’augmentation de la population. La densité d’habitation de Châtillon voire de Vanves serait-elle l’objectif ultime ? La moindre parcelle doit devenir constructible. La municipalité actuelle prévoit ainsi de réduire la Place Charles de Gaulle en y posant un bâtiment de 44 logements. Tant pis pour l’espace public. Qu’on imagine le surcroit de circulation et de parkings que ces nouveaux logements et ceux de la Cavée vont générer dans l’hypercentre.

En densifiant à outrance et en augmentant la place de l’automobile, l’équipe municipale cède à la facilité et utilise en 2018 les recettes indigestes du passé. Il y aurait pourtant tellement d’inspiration à trouver dans l’histoire du combat pour la Coulée Verte.